Les mythes et réalités sur la perte de cheveux
La chute de cheveux est un problème qui concerne de nombreuses personnes. Si elle est généralement perçue comme un processus inévitable, on lui attribue également de nombreuses idées fausses. Entre croyances populaires et informations erronées, il peut être difficile de distinguer le vrai du faux. Découvrez donc tout ce qu’il faut savoir à ce sujet.
Les idées reçues sur la calvitie
Dans l’imaginaire collectif, le stress intense est la cause principale de la perte de cheveux. Or, bien qu’il puisse contribuer à l’amincissement capillaire, il n’est pas l’unique facteur déclencheur. Comme vous pouvez le lire sur le site expert en perte de cheveux Hairgen par exemple, d’autres éléments, tels que la génétique ou les déséquilibres hormonaux, sont aussi à l’origine de ce trouble. Certains pensent même que l’utilisation fréquente de certains shampoings peut entraîner ce problème. Cette spéculation est toutefois peu probable, et pour cause, la majorité des produits disponibles sur le marché sont conçus pour être doux et adaptés à un usage quotidien. La perte de cheveux liée à l’utilisation de ces articles est donc minime, à moins d’une réaction allergique spécifique.
Parmi les autres croyances qui ont gagné du terrain au fil des années figure celle du port régulier d’un chapeau ou d’une casquette qui pourrait provoquer l’alopécie. Mais en réalité, ces accessoires n’affectent pas significativement la santé du cuir chevelu, la calvitie est principalement influencée par des facteurs internes et non par le port de couvre-chefs.
Les vérités scientifiques sur les causes de la chute de cheveux
L’une des causes principales de la perte de cheveux est l’alopécie androgénétique, également désignée sous le nom de calvitie commune. Pouvant être causée par des prédispositions génétiques et par l’action des androgènes, qui sont des hormones sexuelles masculines, elle débute au niveau des tempes et du sommet du crâne pour les hommes, et elle se manifeste par un amincissement diffus sur l’ensemble de la chevelure pour les femmes. De la même façon, des déséquilibres hormonaux liés à des affections telles que l’hypothyroïdie peuvent contribuer à cette perte capillaire. Une production insuffisante d’hormones thyroïdiennes perturbe le cycle pilaire, entraînant un affinement des cheveux.
Les carences nutritionnelles occupent, elles aussi, une place non négligeable dans la santé capillaire. Un mauvais apport en nutriments essentiels, à l’instar du fer, du zinc et des vitamines B8 et D, peut affaiblir les follicules pileux et encourager leur chute. Une carence en biotine, par exemple, se manifeste par une perte de cheveux accompagnée d’éruptions cutanées caractéristiques. Enfin, des facteurs environnementaux comme l’exposition à des produits chimiques agressifs ou la pollution peuvent endommager la fibre capillaire, ce qui rend les cheveux plus vulnérables à la casse.
Les traitements efficaces validés par la recherche
Parmi les options médicamenteuses contre la perte de cheveux, le minoxidil est fréquemment prescrit. Ce vasodilatateur, conçu pour soigner l’hypertension, est appliqué localement sur le cuir chevelu. Des études ont démontré qu’il favorise la croissance de la chevelure et ralentit leur chute. Son efficacité peut cependant varier d’une personne à l’autre et un usage continu est généralement requis pour faire durer les résultats dans le temps.
Le finastéride est un autre médicament utilisé pour traiter l’alopécie androgénétique. En inhibant la conversion de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT), il réduit la perte de cheveux. Des effets secondaires potentiels, tels que des troubles sexuels, ont toutefois été rapportés, vous devez donc discuter avec un professionnel de santé avant de commencer ce traitement. Des recherches récentes ont par ailleurs exploré l’utilisation de cellules souches pour remédier à ce problème. Une étude a montré qu’une solution topique pouvait induire la repousse des cheveux chez des patients souffrant de calvitie commune.
